Lerégime Macrobiotique est, au niveau « Naturopathique », un régime alimentaire intéressant, car il met en avant les mêmes valeurs : Il est riche en protéines végétales, en fibres, pauvre en sucres rapides, et graisses saturées ce qui en fait un régime très prisé par les personnes voulant perdre du poids. agpr1Lz. Doctorante en Santé Publique Merci à Louise, doctorante en Santé Publique pour cet article sur les liens entre les changements climatiques et les régimes alimentaires. Retrouvez ici ses travaux de recherche. Alors qu’il est maintenant établi que les activités humaines sont responsables des changements climatiques actuels, et que l’agriculture y contribue de manière significative, des propositions de modifications du contenu de nos assiettes se font de plus en plus entendre. Ainsi, certains adeptes des nouvelles technologies imaginent des steaks clonés, et des mayonnaises sans œuf alors que d’autres militent pour des régimes plus végétalisés. Ainsi, dans cet article, nous reviendrons sur ces discussions, éclairés par les derniers résultats de la recherche scientifique après un bref retour sur les mécanismes et implications pour l’humanité des changements climatiques. Comprendre les changements climatiques et leurs enjeux en quelques lignes Crédit association Avenir climatique Les changements climatiques sont la conséquence d’une augmentation de la température moyenne à la surface de la terre. Cette température moyenne et les climats varient au cours du temps naturellement car plusieurs paramètres déterminent les climats terrestres comme l’astronomie ou la géologie en jouant sur la distance entre la terre, les autres planètes, satellites ou bien la lune, ou la composition chimique de l’atmosphère. Néanmoins, depuis les années 1850, la croissance de certaines activités humaines perturbe considérablement l’effet de serre, un des processus naturels qui permet de maintenir une température vivable sur terre. En effet, on note depuis le développement des activités industrielles et notamment de l’exploitation du charbon, une nette augmentation des concentrations de certains gaz dans l’atmosphère. Les plus connus, sont le dioxyde de carbone CO2, le méthane CH4 et le protoxyde d’azote N2O, on les nomme les gaz à effet de serre. La présence de ces gaz dans l’atmosphère, retient l’énergie du soleil car cette énergie est renvoyée vers la terre par ces gaz, ce qui a pour conséquence d’augmenter la température moyenne sur la planète. Les activités humaines responsables des fortes émissions de gaz à effet de serre sont l’industrie, le chauffage, le transport, l’agriculture, ou encore la construction. Naturellement les végétaux par la photosynthèse absorbent une partie du CO2 émis, de même l’eau des océans est capable de diluer du CO2. Cependant, cette absorption naturelle a des limites, qui de plus sont diminuées par l’augmentation des températures et la déforestation. La hausse de la température moyenne à la surface de la planète ne se manifeste pas de la même façon partout. C’est pourquoi il est plus juste de parler des changements climatiques au pluriel. De manière globale, cette hausse des températures augmentera en nombre et en force les événements climatiques tornade, inondation, tsunami, canicule…. Aussi, l’augmentation des températures induit une fonte des glaces terrestre et une dilatation de l’eau qui entraine une élévation du niveau de la mer mettant les populations vivant en milieu dans les espaces côtiers dans des situations particulièrement vulnérables. D’ailleurs, il est prévu que certaines îles disparaissent complétement car submergées par les océans. D’autres habitants verront les terres qu’ils cultivent se transformer en déserts, sans moyen de continuer leurs activités, ils seront ainsi dans l’obligation de migrer. Il est très probable que sans forts engagements internationaux, d’importantes inégalités dans les moyens de s’adapter aux changements climatiques persistent et se renforcent. D’autant plus qu’on note de réelles différences d’émissions de gaz à effet de serre entre pays et entre habitants. Par exemple, en France un rapport de l’insee[1] datant de 2010 montre qu’en moyenne le mode de vie d’un cadre est responsable de 1,5 fois plus d’émissions de gaz à effet de serre que celui d’un ouvrier. Ainsi, la lutte contre les changements climatiques dépasse le domaine de l’environnement, et questionne également la justice et l’inégale répartition des richesses. Face à la crise climatique, une stratégie consiste à chercher des moyens pour l’atténuer. Ce qui revient ici à diminuer les émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique. Une autre stratégie, qui ne s’oppose pas forcément à l’atténuation, consiste à réfléchir aux moyens de s’y adapter. Sachant par exemple que certaines cultures ne résisteront pas à l’augmentation des températures, on peut rechercher des nouvelles espèces végétales adaptées au nouveau climat. Aujourd’hui, ces deux stratégies sont en discussion lors des négociations climatiques internationales au sein de la CCNUCC Convention Cadre des Nations Unis sur le Changement Climatique, et notamment en ce qui concerne les négociations sur l’agriculture. Le secteur agricole est en effet un important contributeur des émissions de gaz à effet de serre, autour de 30%. Néanmoins, l’agriculture est aussi capable d’apporter des solutions pour atténuer l’augmentation des températures. Les problématiques du changement climatique et de l’agriculture sont d’autant plus importantes qu’il apparait primordial de trouver des solutions pour maintenir une production alimentaire et ainsi garantir la sécurité et encore mieux la souveraineté alimentaire[2] de tous. Les contributions des émissions de gaz à effet de serre des systèmes alimentaires en détail Les activités agricoles sont à l’origine d’émissions directes de méthane CH4 notamment par le biais de la fermentation entérique des ruminants bovins, caprins et ovins et la riziculture. Elle émet aussi du protoxyde d’azote N02 en particulier lors de la synthèse des engrais de synthèse et par les effluents d’élevage. Ces gaz sont très néfastes car leur pouvoir de réchauffement est bien plus élevé que celui du dioxyde de carbone CO2. Au contraire, une molécule de dioxyde de carbone a moins de pouvoir réchauffant cependant les émissions de ce gaz interviennent presque à toutes les étapes de la production des aliments et en quantité importante. Ainsi, entre 11 et 15% de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre sont dûs directement aux activités agricoles. L’agriculture est également responsable d’émissions indirectes, notamment par la déforestation, responsable de 15 à 18% des émissions de gaz à effet de serre totales. En effet, les forêts sont des puits de récupération du dioxyde de carbone émit, ainsi la déforestation diminue les capacités de captation du CO2 par les forêts. Le rythme de la déforestation que connaissent l’Amazonie, la Côte d’ivoire ou l’Indonésie est particulièrement préoccupant. D’autant plus que ces surfaces libérées servent la plupart du temps à des cultures de rente soja, cacao, café, huile de palme qui contribuent peu à nourrir la population locale mais alimentent les marchés internationaux. Le soja, par exemple est utilisé comme source de protéines pour l’alimentation animale. Néanmoins, les climats français sont peu adaptés à cette culture ainsi la France achète du soja cultivé en Amérique du sud et ainsi contribue à la déforestation de l’Amazonie. Pourtant, il existe d’autres sources de protéines locales comme la luzerne, pour les animaux mais les filières sont encore trop petites pour être généralisées. Ainsi, on note une contribution très importante de l’élevage dans les émissions de gaz à effet de serre agricole à la fois par la production des aliments pour les nourrir carburant pour les tracteurs, production d’engrais chimiques, déforestation et transport, les fermentations des ruminants bovin, ovin et caprin et l’atelier d’élevage. Ainsi, des chiffres moyens et médiatisés montrent que pour produire 1kg de bœuf il faut environ 10kg de céréales et 5kg pour produire 1kg de porc. Néanmoins, ces chiffres ne prennent pas en compte la grande variété des méthodes de production qui conduisent à des émissions de gaz à effet de serre très différentes. Par exemple les émissions de gaz à effet de serre entre des systèmes où les animaux pâturent l’herbe sont bien inférieurs à ceux des systèmes intensifs en stabulation où les animaux sont nourris avec des céréales et du soja. D’autant plus que les prairies pâturées sont comme les forêts des puits de captation du dioxyde de carbone et se situent souvent dans des zones humides ou de montagne où il serait difficile de cultiver d’autres végétaux pour l’alimentation humaine. Lorsqu’on analyse l’ensemble des émissions liées à la production d’un aliment, on s’aperçoit que pour la plupart la majorité des émissions de gaz à effet de serre a lieu lors de la phase de production agricole. Néanmoins, le transport des aliments peut représenter une source d’émission majeure notamment lorsqu’il est effectué en avion ou bien qu’il nécessite un milieu frigorifique. En effet, les gaz de refroidissement sont aussi des gaz à effet de serre. C’est pourquoi, les aliments de saison et produits à proximité sont souvent moins impactant[3]. C’était également un des nombreux argument de mobilisation contre le CETA traité de libre-échange avec le Canada car en facilitant les échanges, on augmente le nombre de bateaux et d’avions entre l’Union Européenne et le Canada et donc les émissions de gaz à effet de serre. Face à ce constat, de nombreuses solutions techniques sont proposées pour permettre d’atténuer les changements climatiques ou pour mieux s’y adapter. Ces solutions sont débattues aux Nations Unies et notamment, depuis la COP23 de Bonn 23ème conférence des parties. Les parties ont en effet signés l’accord du Koronivia qui planifie jusqu’à la fin 2020 les discussions et négociations pour mettre en place les engagements de l’accord de Paris relatif à l’agriculture. Parmi ces nombreuses solutions, on peut citer l’initiative 4 pour 1000»[4], proposée par la France lors de la COP21. Cette initiative consiste à travailler sur l’amélioration des capacités de captation du C02 des sols. Une bonne gestion des sols permet, en effet aux organismes vivants comme les bactéries, champignons ou vers de terre de transformer les restes des végétaux ayant captés du CO2, en matières organiques riches en carbone et très fertiles. D’après les chiffres donnés, un taux de croissance annuel du stockage de carbone dans les sols de 4‰ par an, permettrait de stopper l’augmentation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère liée aux activités humaines. Les techniques de gestion du sol proposées reposent sur quelques principes comme ne pas laisser un sol nu, moins le travailler pour limiter les pertes de carbone, les nourrir de fumier et de compost, ou encore planter des arbres et des légumineuses. Cependant, il faut garder en tête que certaines des techniques proposées peuvent engendrer d’autres problèmes environnementaux, par exemple moins travailler le sol peut nécessiter un usage plus important en herbicides[5], posant d’autres problèmes de toxicité, de pollutions et de santé publique. D’autres solutions sont proposées par des acteurs ayant parfois des intérêts plus économiques qu’écologiques. C’est le cas des agrocarburants de première génération qui selon leur défenseur pourraient permettre de diminuer notre dépendance au pétrole. Les agrocarburants de première génération sont produits à partir de la canne à sucre, de la betterave sucrière, du colza ou des céréales qui auraient pu servir à l’alimentation humaine. Les chiffres montrent que les émissions de gaz à effet de serre liées à leur production sont en moyenne 80% plus élevées que celles du diesel lorsqu’on prend en compte la déforestation engendrée par l’augmentation des surfaces agricoles. De plus d’avoir un bilan environnemental mauvais, le développement des agrocarburants de première génération engendre des problèmes d’accaparement des sols et nuit gravement à la sécurité alimentaire des populations[6]. Enfin, pour s’adapter aux changements climatiques des acteurs développent des systèmes basés sur les technologies high-techs, par exemple pour mieux connaitre et maitriser les conditions pédoclimatiques… Néanmoins, ces systèmes nécessitent une connexion internet, l’investissement dans de nombreux appareils dont la production a un impact environnemental non négligeable. De plus, l’utilisation de ces technologies engendre une dépendance des agriculteurs et une perte des connaissances et techniques ancestrales. Et la modification de son régime alimentaire peut-elle avoir un impact sur le climat ? Et de quelle manière ? Une étude suédoise[7] a modélisé les émissions de gaz à effet de serre de plusieurs régimes alimentaires, plus ou moins riches en produits animaux pour ensuite estimer les niveaux d’émissions de gaz à effet de serre engendrées par l’adoption de ces régimes dans différents scénarios où les techniques ou progrès scientifiques et agronomiques étaient très, moyennement ou peu utilisés. Cette étude montre que même en utilisant ces technologies au maximum, en conservant le régime actuel les objectifs européens de diminution des émissions de gaz à effet de serre pour le secteur agricole ne seraient pas atteints. Ces objectifs ne pourraient être atteints uniquement par une adoption massive de régimes alternatifs contenant moins voire pas de viandes. Ainsi, on peut tirer de cette étude que les progrès techniques et agronomiques ne seront pas suffisants seule pour atteindre l’objectif de contenir le réchauffement climatique sous les 2°C. Une modification de nos régimes alimentaires apparait ainsi indispensable. Plusieurs études scientifiques ont estimé les émissions de gaz à effet de serre de différents régimes alimentaires observés. Ces études montrent des variations très importantes entre des régimes riches en viandes et d’autres régimes avec peu ou pas de produits d’origine animale. Par exemple, une étude menée sur des volontaires français[8] a divisé la population en cinq groupes d’un effectif semblable et hiérarchisés en fonction du niveau de la végétalisation de leur régime. Il trouve un facteur deux entre les émissions de gaz à effet de serre des groupes extrêmes. Ainsi, la consommation de produits animaux apparaît comme un paramètre très discriminant si on regarde les émissions de gaz à effet de serre du régime. Une autre étude[9] a montré que les régimes émettant le plus de gaz à effet de serre apportaient plus de calories, et contenaient aussi plus de boissons sucrés et alcoolisées et de produits gras et sucrés ou gras et salés. La production de ces groupes alimentaires contribue également aux émissions de gaz à effet de serre, notamment les boissons alcoolisées. De plus leur consommation apportant que très peu de bénéfices nutritionnels, elle pourrait être réduite. L’étude des comportements alimentaires dans leur globalité montre que la consommation simultanée de produits animaux est couramment associée à celles d’aliments gras et sucrés et/ou alcoolisé. Elle correspond à un profit alimentaire nommé western », dont les effets néfastes sur la santé sont déjà bien connus. Une étude anglaise[10] a d’ailleurs montré que des régimes alimentaires optimisés pour répondre aux besoins nutritionnels et pour réduire les émissions actuelles de gaz à effet de serre de 40% permettraient aux Royaume-Unis de gagner 7 millions d’années de vie en 30 ans et d’augmenter l’espérance de vie moyenne de 8 mois. Ainsi, on retrouve dans les études scientifiques un consensus pour dire que diminuer notre consommation en produits animaux, en produits gras et sucrés et en alcool apporterait des bénéfices pour la santé et participerait à l’atténuation des changements climatiques. Néanmoins, le consensus concernant les protéines animales ne porte que sur une réduction et pas sur une adoption de la part de l’ensemble de la population de régimes végétariens ou végétaliens. En effet, pour des raisons nutritionnelles, agricoles et culturelles, il n’est pas nécessaire que l’ensemble de la population adopte un régime sans produits animaux. Les systèmes agricoles et en particulier en agriculture biologique ont en effet besoins d’engrais naturels fournis par l’élevage. De plus, la production actuelle française de légumineuses lentilles, pois chiches… est aujourd’hui insuffisante pour répondre aux besoins en protéines de 60 millions de végétaliens. Il est donc important que ces filières se développent pour mieux répondre à la demande. Il existe aussi des produits animaux gibiers sauvages et des méthodes de production dont les impacts sur l’environnement sont moindres en comparaison avec l’élevage industriel, et qu’il faudrait donc privilégier. En effet, il faut savoir que très peu d’études ont différencié les impacts environnementaux des régimes alimentaires en fonction des modes de production alors que plusieurs hypothèses poussent à croire qu’il pourrait y avoir des différences importantes. Parmi, ces quelques études, l’étude Bionutrinet[11] à travailler sur cette question en distinguant les aliments issus d’une production biologique et d’une production conventionnelle. Bien que cette distinction reste très simpliste, elle est utile car les aliments biologiques sont bien différenciés avec des labels, ce qui n’est pas toujours le cas pour d’autres modes de production. Cette étude sur les régimes alimentaires montre un effet positif du bio sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre si le régime alimentaire est déjà très végétalisé mais peu de bénéfices pour les régimes peu végétalisés. Une explication simple de ce résultat se trouve dans le cahier des charges du bio. En effet, ce cahier des charges impose des cycles de production des viandes plus longs que pour les élevages conventionnels. Ainsi l’atténuation des émissions induites par certaines pratiques moins d’engrais chimiques, plus de pâturage… par jour sont cachée dans le bilan par kilogramme de produits et par le temps plus long de production. Néanmoins, il faut aussi savoir que certains aliments développés spécifiquement pour répondre à la demande du végétalisme peuvent être très impactants car nécessitant par exemple du chauffage ou de la lumière pour être produit. Finalement, une modification du régime alimentaire vers des régimes plus végétaux, avec moins de produits gras, sucrés et d’alcool, moins riches en calories et venant de systèmes de productions plus extensifs et respectueux des écosystèmes, pourrait permettre de relever les challenges imposés par les changements climatiques. Néanmoins, certaines limites à leur adoption par tous[12] ne pourront être relevées que par des modifications venant des systèmes alimentaires dans leur globalité et pas uniquement des changements individuels. De plus, même si des efforts de réduction des émissions de gaz à effet de serre de l’agriculture sont nécessaires, ils doivent être accompagnés par des réductions dans les autres domaines dont les services sont moins vitaux et ne bénéficient qu’à une petite partie de la population mondiale. Grand merci à Louise pour sa contribution 😀 Pour suivre les autres actualités du blog ou en apprendre plus sur les controverses alimentaires, santé et environnement, un petit like ou sur Twitter Follow T_Fiolet [1] Institut national de la statistique et des études économiques [2] La sécurité alimentaire existe lorsque tous les êtres humains ont, à tout moment, la possibilité physique, sociale et économique de se procurer une nourriture suffisante, saine et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins et préférences alimentaires pour mener une vie saine et active. La souveraineté alimentaire est bien plus ambitieuse puisqu’elle impose le droit des populations et des états à définir leur politique agricole et alimentaire. [3] Si les personnes prennent leur vélo pour aller les acheter [4] [5] Notamment le glyphosate [6] Lire la rapport européen The land use change impact of biofuels consumed in th EU Quantification of area and greenhouse gas impacts. Ref. Ares20154173087 – 08/10/2015 [7] Bryngelsson D, Wirsenius S, Hedenus F, Sonesson U 2016 How can the EU climate targets be met? A combined analysis of technological and demand-side changes in food and agriculture. Food Policy 59152–164 [8] Lacour L, Seconda L, Allès B 2018 Environmental impacts of plant-based diets How does organic food consumption contribute to environemental sustainability? Front. Nutr. 58. [9] Seconda, L., Baudry, J., Alles, B., Boizot-Szantai, C., Soler, Galan, P., et al., 2018. Comparing nutritional, economic and environmental performances of diets according to their levels of Greenhouse Gases Emissions. Clim. Change. https [10] Milner J, Green R, Dangour AD, et al. Health effects of adopting low greenhouse gas emission diets in the UK. BMJ Open [11] [12] Une offre trop restreinte en aliments produits selon des critères environnementaux ou des problèmes d’accessibilité. Le reflux gastrique se produit lorsqu’il y a un reflux acide de l’estomac dans l’œsophage. Cela se produit couramment, mais peut entraîner des complications ou des symptômes gênants, tels que des brûlures d’estomac. Une des raisons est que le sphincter œsophagien inférieur est affaibli ou endommagé. Normalement, le sphincter se ferme pour empêcher les aliments dans l’estomac de remonter dans l’œsophage. Les aliments que vous mangez ont une incidence sur la quantité d’acide produite par votre estomac. Manger les bons types d’aliments est essentiel pour contrôler le reflux gastro-œsophagien RGO, une forme grave et chronique de reflux gastrique. Faisons le point sur le régime alimentaire reflux gastrique. Le régime alimentaire reflux gastrique visant à réduire vos symptômes Les symptômes de reflux peuvent résulter de l’acide gastrique touchant l’œsophage et provoquant une irritation et une douleur. Si vous avez trop d’acide, vous pouvez incorporer ces aliments spécifiques dans votre alimentation pour gérer les symptômes du reflux acide. Légumes Les légumes sont naturellement faibles en gras et en sucre et aident à réduire les acides dans l’estomac. Parmi les bonnes options figurent les haricots verts, le brocoli, les asperges, le chou-fleur, les légumes-feuilles, les pommes de terre et les concombres. Gingembre Le gingembre a des propriétés anti-inflammatoires naturelles et constitue un traitement naturel contre les brûlures d’estomac et autres problèmes gastro-intestinaux. Vous pouvez ajouter de la racine de gingembre râpée ou en tranches à des recettes ou à des smoothies, ou boire du thé au gingembre pour apaiser les symptômes. Gruau La farine d’avoine est un favori pour le petit déjeuner, un grain entier et une excellente source de fibres. La farine d’avoine peut absorber de l’acide dans l’estomac et réduire les symptômes du reflux. Parmi les autres choix de fibres figurent les pains à grains entiers et le riz à grains entiers. Fruits sans agrumes Les fruits sans agrumes, y compris les melons, les bananes, les pommes et les poires, sont moins susceptibles de déclencher des symptômes de reflux que les fruits acides. Viandes maigres et fruits de mer Les viandes maigres telles que le poulet, la dinde, le poisson et les fruits de mer sont faibles en gras et réduisent les symptômes du reflux gastrique. Essayez-les grillées, cuites au four ou pochées. Les blancs d’œufs Les blancs d’œufs sont une bonne option. Éloignez-vous des jaunes d’œufs qui sont riches en graisse et peuvent déclencher des symptômes de reflux. Graisses saines Les avocats, les noix, les graines de lin, l’huile d’olive, l’huile de sésame et l’huile de tournesol sont des sources de matières grasses saines. Réduisez votre consommation de graisses saturées et trans et remplacez-les par ces graisses non saturées plus saines. Détecter vos déclencheurs Les brûlures d’estomac sont un symptôme commun du reflux gastrique et du RGO. Vous pouvez développer une sensation de brûlure dans l’estomac ou la poitrine après avoir mangé un repas complet ou certains aliments. En plus,le RGO peut également provoquer des vomissements ou une régurgitation lorsque l’acide pénètre dans l’œsophage. Les autres symptômes comprennent Toux sèche Gorge irritée Ballonnements Rot ou hoquets Difficulté à avaler Bosse dans la gorge De nombreuses personnes atteintes de reflux gastrique constatent que certains aliments déclenchent leurs symptômes. Aucun régime alimentaire unique ne peut prévenir tous les symptômes du RGO, et les déclencheurs d’aliments sont différents pour tous. Pour identifier vos déclencheurs individuels, tenez un journal alimentaire et répondez à ces questions Quels aliments mangez-vous ? Quelle heure de la journée mangez-vous ? Quels symptômes ressentez-vous ? Gardez le journal pendant au moins une semaine. Il est utile de suivre vos aliments plus longtemps si votre régime alimentaire reflux gastrique varie. Vous pouvez utiliser le journal pour identifier des aliments et des boissons spécifiques qui affectent votre RGO. L’objectif est de minimiser et de contrôler vos symptômes. Changer votre style de vie En plus de contrôler les symptômes avec un régime alimentaire reflux gastrique, vous pouvez les gérer en modifiant votre mode de vie. Essayez ces astuces Prenez des antiacides et d’autres médicaments qui réduisent la production d’acide. Une utilisation excessive peut provoquer des effets secondaires négatifs. Maintenir un poids santé. Mâcher de la gomme qui n’a pas de goût de menthe poivrée ni de menthe verte. Évitez l’alcool. Arrêter de fumer. Ne pas trop manger et manger lentement. Restez debout pendant au moins deux heures après avoir mangé. Évitez les vêtements serrés. Ne pas manger pendant trois à quatre heures avant d’aller au lit. Relevez la tête de votre lit de quatre à six pouces afin de réduire les symptômes de reflux pendant votre sommeil. Que dit la recherche ? Aucun régime alimentaire n’a été prouvé pour prévenir le RGO. Cependant, certains aliments peuvent soulager les symptômes chez certaines personnes. Les recherches montrent qu’une consommation accrue de fibres, notamment sous forme de fruits et de légumes, pourrait protéger contre le RGO. Mais les scientifiques ne savent pas encore comment les fibres préviennent les symptômes du RGO. Augmenter votre consommation de fibres alimentaires est généralement une bonne idée. En plus d’aider à soulager les symptômes du RGO, la fibre réduit également le risque de Taux de cholestérol élevé Glycémie non contrôlée Hémorroïdes et autres problèmes intestinaux Parlez à votre médecin pour savoir si certains aliments devraient faire partie de votre régime alimentaire. À noter que le régime alimentaire reflux gastrique chez une personne peut être problématique pour une autre. Travailler avec votre médecin peut vous aider à développer un régime alimentaire susceptible d’atténuer vos symptômes en toute sérénité. Sources et références Changements de régime pour le RGO. 2017. GERD et l’asthme. 2013. Peut-on manger des fruits en sèche ? Les fruits sont-ils acceptables lors d'un programme de perte de graisse ? La controverse de l'impact des fruits sur la perte de gras est débattue depuis longtemps et cette question est encore beaucoup discutée. Les bodybuildeurs minimisent généralement la consommation de tous les types de sucres au régime et la peur du fructose en est la principale raison. On sait que le foie ne peut gérer qu'une quantité limitée de fructose par jour et que le reste sera directement converti en graisse. Mais l'alimentation de sèche n'est pas identique à l'alimentation courante ou de prise de muscle. Les fruits sont un atout pour une bonne santé et même si les fruits contiennent des sucres simples fructose, les autres ''ingrédients'' fibres, etc vous empêcheront d'obtenir un pic d'insuline et ainsi garder votre taux à la normale. Sans compter l'effet basifiant, les vitamines, ...Peut-on consommer des fruits au régime ? Commençons pas 3 définitions - Le sucre est un monosaccharide ou disaccharide dans un aliment. Les sucres sont présents naturellement dans les aliments. Ils sont aussi ajoutés aux aliments industriels sous de nombreuses formes raffinés et transformés tels que le sirop de maïs riche en fructose ou le sucre de table. - Le fructose est un sucre d'origine naturelle; un monosaccharide. D'autres monosaccharides comprennent le glucose et le galactose. Le lactose, le sucre du lait, est un disaccharide, constitué par le glucose et le galactose. - Le saccharose est également un disaccharide, constitué par le glucose et le fructose. Le fructose et le glucose ont des effets métaboliques. Plus précisément, le fructose est un monosaccharide indépendant de l'insuline, ce qui signifie qu'il ne stimule pas avec importance la production d'insuline et peut être stocké dans le corps sans l'action de cette hormone. Le fructose peut stimuler la lipogenèse la lipogenèse étant la production de gras par le corps, mais il est important d'avoir une vue d'ensemble avant de faire des conclusions peur du Fructose De nombreuses études traitent du problème du fructose et de ses conséquences sur la santé. Par exemple, en 2008, une étude sur le fructose de l'Université du Texas a obtenu l'attention des médias. L'étude Dietary Sugars stimulate fatty acid synthesis in Adults» publié dans "The Journal of Nutrition", déclarée que "l'ingestion aiguë de fructose stimule la lipogenèse". En raison de cette étude et de précédentes études similaires, les fruits ont été mis au ban des régimes. Et cela en raison du raccourci grossier suivant syllogisme - Les fruits contiennent du fructose - Une étude indique que le fructose se transforme en graisse - Par conséquent, si vous voulez perdre de la graisse, ne mangez pas de fruits Comme beaucoup de sujets en nutrition, ce n'est pas aussi simple que cela. Pour aller au fond de celui-ci, vous devez comprendre comment votre corps métabolise le fructose et il faut regarder de très près à la conception de ces études. Par exemple, dans l'étude ci-dessus, les sujets n'ont pas mangés de fruits, ils ont été nourris avec une énorme dose de fructose liquide - 85 grammes de glucides avec une solution de fructose à 75% - pour un total de 64 grammes de fructose, ce qui correspond à la dose de fructose contenue dans une petite dizaines de fruits !Comment le foie traite le fructose ? Le fructose n'est pas stocké dans le muscle en tant glycogène. Les muscles n'ont pas les enzymes nécessaires pour faire la synthèse du fructose en glycogène en quantité significative. Au lieu de cela, le fructose est rapidement absorbé par le foie et est utilisé préférentiellement pour reconstituer le glycogène du foie. Le foie peut stocker environ 100 grammes de glycogène chez un sédentaire, jusqu'au double pour les sportifs de haut niveau d'endurance. Chez l'homme, le foie peut gérer environ 50 grammes de fructose par jour sans stimuler la synthèse de graisses, vous faites le rapprochement avec l'étude ? 64 grammes de fructose n'est pas une quantité susceptible d'être obtenue facilement par la nourriture , comme les fruits. Mais par contre, vous pouvez facilement obtenir 50 grammes de fructose si vous buvez beaucoup de sodas ou autres produits sucrés contenant du sirop de maïs riche en fructose / sirop glucose-fructose. La mauvaise interprétation vient du fait que beaucoup de gens confondent le sirop de maïs avec le fructose des fruits. Ce sirop à haute teneur en fructose et aussi du saccharose, qui est de 50% de fructose, fournit de grandes quantités de fructose ainsi que de calories, il est donc important de faire la distinction entre les fruit et le fructose HFCS High Fructose Corn Syrup. La consommation de HFCS a augmenté de 1000% seulement depuis 1970 et a été déclarée comme une des causes de l'obésité. Le HFCS a également été montré pour augmenter l'une des hormones de la faim, la fructose des fruits Une portion typique de fruits a environ 6-7 grammes de fructose peut-être 10-12 dans une grosse banane. Avec ce montant, il faudrait alors une très grande quantité de fruits pour reproduire l'expérience d'une conversion du fructose en graisse. L'équivalent d'environ un kilo de pommes ou 6 à 7 fruits divers. Gardez à l'esprit que le fructose que vous mangez n'est pas nécessairement toujours destiné au glycogène du foie ou la conversion de graisse. Il peut également être brûlé pour fournir de l'énergie. Rappelez-vous aussi que manger trop de n'importe quoi va ralentir la perte de graisse ou même provoquer une accumulation de graisse. Si vous mangez beaucoup de fruits et que vous êtes en surplus calorique, certaines d'entre eux seront transformé en gras ... comme avec n'importe quel type d'aliment ! Les gens qui sont en déficit calorique et très actifs n'ont aucune raison de craindre que le fructose des fruits se transforme en graisse corporelle, tant qu'ils restent dans une consommation et une diète des fruits La plupart des fruits mais pas tous ont une faible densité énergétique, ce qui signifie qu'ils ont un faible nombre de calories par unité de volume. Cela vient de teneur en fibres et en eau élevée, une combinaison connue pour augmenter la satiété et remplir le ventre avec peu de calories. Tous les fruits contiennent des fibres, et certains, comme les framboises, en sont extrêmement riches . Par contre, les fruits secs et les jus de fruits sont plus denses caloriquement, donc ils devraient être maintenus au strict minimum au régime, voire même supprimés. Par contre, les vrais fruits contiennent aussi vitamines, minéraux, fibres et de nombreux composés aux propriétés antioxydantes y compris les vitamines C et E, les caroténoïdes, les flavonoïdes et les polyphénols qui peuvent protéger contre les radicaux libres. Ils peuvent donc un atout majeur à une bonne santé et la fruits chez les Bodybuildeurs Les fruits et la perte de gras est un sujet récurrent depuis des décennies dans le monde du bodybuilding. Il y a quelques années, Dan Duchaine, un célèbre gourou du bodybuilding fut l'un des premiers à écrire dans la communauté de culturisme sur la façon dont le fructose est métabolisé dans le foie. Pour lui, la suppression des fruits fait une différence. Et puis il y a eu John Parillo, un coach de l'Ohio qui pendant des années et encore à ce jour dit à ses clients de musculation de ne pas manger de fruits. Pour les athlètes qui veulent descendre à un pourcentage de graisse à un chiffre donc très sec, chaque petit geste compte. C'est ainsi que les culturistes choisissent encore de couper les fruits en faveur de légumes fibreux qui sont moins caloriques, pour perdre chaque gramme de graisse possible. Mais ils ne faut pas se limiter à l'idée que "Les fruits rendent gras", car c'est faux ! Aussi, le nombre de fruits que vous mangez peut être influencé par le fait que vous avez choisi une approche faible en glucides pour la perte de graisse. Beaucoup de personnes suivant des diètes faibles en glucides et en pré-concours limitent le fruit non pas parce qu'ils croient qu'il participe à l'engraissement en soi, mais parce qu'ils ont choisi un régime alimentaire qui limite le nombre total de glucides qu'ils peuvent manger. Avec des régimes très faibles en glucides, parfois tous les fruits doivent être retirés. Ce n'est donc pas un problème de fruits, ni de fructose, mais de glucides en des fruits au régime ? La conclusion à la question ''peut-on manger des fruits en sèche'' est que la perte de graisse est une question d'abord et avant tout de balance calorique. Si vous mangez plusieurs fruits tout en restant dans un déficit calorique, vous allez perdre du poids, tout en bénéficiant de la valeur nutritive des fruits. Autrement, contentez vous de deux fruits par jour et ne vous souciez pas de votre apport en fructose. Privilégiez les fruits faibles en fructoses, comme les baies, si vous être vraiment "fructophobe". Par contre, tout ce qui contient du sirop de fructose et autres sucres ajoutés doit être évité autant que possible donc la plupart des produits industriels. Un excès de cholestérol dans le sang constitue un facteur de risque important de maladies cardiovasculaires. Contrôler sa cholestérolémie est donc un enjeu essentiel qui passe par l’alimentation. Qu’est-ce qu’un régime anticholestérol et quels aliments sont bons contre le cholestérol ?© IstockQuel est le principe d’un régime anticholestérol?Pour les personnes qui souffrent d’un taux de cholestérol trop élevé, modifier son alimentation est primordial. En effet, certains aliments contiennent de mauvaises» graisses susceptibles de faire augmenter le taux de mauvais» cholestérol LDL. C’est donc bien la qualité des matières grasses présentes dans votre alimentation qui peut faire la différence. Ainsi, le principe d’un régime anticholestérol est de remplacer au maximum les acides gras saturés, présents principalement dans les viandes grasses, produits transformés, fritures, viennoiseries ou encore les produits laitiers, par des acides gras aliments sont bons contre le cholestérol?Parmi les aliments à privilégier durant un régime anticholestérol, on peut citer ceux riches en oméga-3 qui ont une action directe sur le bon cholestérol HDL, comme les poissons gras. Saumon, maquereaux et sardines sont une bonne alternative à la consommation de viande. Pour remplacer le beurre qui occupe une place centrale en cuisine, préférez des huiles végétales comme l’huile de colza, tournesol, raisin et olive. Pois chiches et haricots rouges constituent une excellente source de protéines et ne contiennent que très peu d’acides gras saturés. On augmente sa consommation de fibres, car elles réduisent l'absorption des NewsletterRecevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de adresse mail est collectée par pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus. La colique néphrétique est une atteinte rénale généralement causée par un calcul dans l'appareil urinaire. L'obstruction des voies urinaires provoque des douleurs intenses au niveau des lombaires et de la vessie, des envies fréquentes d'uriner et des troubles digestifs. Le traitement à mettre en place dépend de l'intensité des douleurs et de la taille du calcul. Quelle que soit la prise en charge, un régime alimentaire approprié est de rigueur après les crises de coliques néphrétiques afin de réduire le risque de bonne hydratation, une des clefs de la prévention des coliques néphrétiquesLa consommation d'eau et de liquides est fortement conseillée chez les personnes qui ont eu des crises de coliques néphrétiques. Les médecins recommandent entre 1,5 et 2 litres d'eau par jour. Si possible, privilégiez plutôt les eaux riches en aliments à bannir ou à consommer avec modération après une crise de coliques néphrétiquesLe sel contribue à la formation des calculs. Par conséquent, il convient de réduire sa consommation de sel. Par ailleurs, plusieurs aliments et boissons susceptibles de provoquer l'apparition de calculs sont à consommer avec modération, notamment • Les abats• Les fruits secs• Les fruits de mer• Les épinards• Le fenouil• La betterave• Le persil• Les groseilles• La rhubarbe• La moutarde• Le café• Le thé• Le vin blanc• Ainsi que les aliments à base de protéines viande, poisson, produits laitiersLes aliments à privilégier pour éviter les coliques néphrétiquesLes fruits et les légumes doivent être les grands protagonistes de votre régime alimentaire après une crise de coliques néphrétiques. Privilégiez ceux qui sont riches en potassium tels que les bananes, les pommes de terre et les avocats. Certains professionnels recommandent un verre de jus de citron par jour, car les citrates contribueraient à prévenir la formation des NewsletterRecevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de adresse mail est collectée par pour vous permettre de recevoir nos actualités. 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dont le régime alimentaire est constitué de fruits